Le mot DIY vient de l’expression anglaise « Do It Yourself », dont la traduction littérale veut dire « Faites-le vous-même ». Ce terme est utilisable pour beaucoup de sujets différents, c’est donc pourquoi on peut en avoir tant de définitions différentes. Il renvoie quand même le plus souvent au fait main, fait maison, faire soi-même, voire même au bricolage ou encore à l’électronique.
Le DIY signifie qu'au lieu d'embaucher un professionnel pour effectuer une tâche particulière vous choisissez de faire cette tâche sans l'aide d'un expert. Il signifie aussi qu'au lieu d'acheter des produits dans un magasin ou chez un artisan vous choisissez de créer ces produits vous-même.
Si vous utilisez un tutoriel YouTube, un livre ou un article de blog pour vous aider et étayer vos connaissances, ou même pour vous guider de A à Z , cela compte toujours comme du DIY. En soi, le DIY consiste à rechercher des connaissances et à développer des compétences dont vous avez besoin pour faire quelque chose, que vous sous-traiteriez normalement à quelqu'un d’autre. C'est donc naturellement que le label «DIY» est ajouté à de nombreux projets. Tout ce qui va de la confection de son propre maquillage, à la fabrication de sa lessive, compte comme un projet de DIY. Il englobe des choses comme se couper les cheveux, coudre ses propres vêtements, faire un gâteau, gérer ses propres investissements, et bien plus encore.
Origines :
On rattache souvent l’émergence du DIY au mouvement punk des années 70, car ce mouvement promeut en un sens l’anti-consumérisme. En effet, étant donné que cette tendance incite à faire soi-même, elle réduit la consommation de produits finis. Mais certains pensent plutôt que le DIY est né grâce au magazine Whole Earth Catalog de Stewart Brand. En 1968, Stewart Brand se lance dans la conception d’un catalogue pratique, qu’il a réalisé avec une machine à écrire électrique, des ciseaux et un Polaroid. Il y a mis touts sorte d’informations pour tout faire soi-même (matériel, conseils pour acheter moins cher, livres, plans de maisons et de machines…). La tendance du DIY évolue avec le temps, comme par exemple l’apparition des tutos vidéos DIY avec le lancement de Youtube.
Que peut-on qualifier de DIY ?
- toute activité où l’on n’est pas seulement spectateur ou consommateur,
- et ou l’on peut participer et échanger ses connaissances
- la création artisanale
- les logiciels libres
- le hack
- le façonnage d’objets
- la décoration faite maison et aussi beaucoup d’activités pour enfants.
- la conception d’objets et leur réalisation
Les ressources de DIY sont de plus en plus mises sur internet et donc accessibles à la grande majorité. Il est aujourd’hui possible en trois clics d’apprendre à hacker un logiciel, à se faire une nouvelle coupe ou à fabriquer un lit. Tout le monde peut proposer un tuto, des amateurs aux professionnels en passant par les passionnés.
Le DIY est un concept prônant l’initiative et l’autonomie, mais aussi et surtout le partage. Un grand nombre de blogs et de tutoriels vidéos sont disponibles sur Internet, permettant ainsi aux novices de fabriquer eux-mêmes les objets dont ils ont besoin. L’intérêt économique entre également en compte dans la décision de se lancer dans le DIY. En effet, cette méthode est souvent la moins chère même si elle prend du temps. Elle garantit aussi la visibilité de ce qu’il y a dans les produits car la transparence n’est pas forcément toujours de mise dans les produits de la grande distribution. Les Français sont de plus en plus friands de ce genre d’astuces selon le sondage sur « La 2ème vie créative des Français » mené par Opinion Way, qui montre que deux tiers des Français s’adonnent au « Do It Yourself », que ce soit de manière ponctuelle ou quotidienne.
Le DIY vit et circule aussi beaucoup sur les réseaux sociaux. En effet, si vous faites défiler le hashtag #DIY sur Instagram et vous verrez à peu près tout ce que vous pouvez imaginer alors qu’attendez vous pour vous lancer !