La danse est bien moins pratiquée que la marche à pied et a pourtant toutes les qualités. La danse sollicite le corps, stimule le cerveau, rend joyeux et créer un lien social.
Vous ne le savez peut-être pas mais la danse a plein de qualités. Cette activité est plus bénéfique à l’homme que n’importe quel autre sport.
Comme la natation, la danse stimule les muscles sans agresser le squelette, ce n’est pas un sport traumatisant pour le corps. Elle permet au contraire au os de ne pas se fragiliser.
La danse demande de l’endurance, de la coordination et le sens du collectif comme le football, tout en évitant des contacts difficiles. La danse procure joie et bonheur au pratiquant, de plus il est possible de la pratiquer chez soi sans aucun matériel ni espace dédié. Danser 15 minutes par jour permet déjà d’en ressentir les bienfaits extrêmement positifs.
Non, il ne faut pas forcément avoir «le sens du rythme» pour danser. Chacun à sa danse et, si les pas peuvent représenter, au départ, quelques difficultés, la fierté de l’apprentissage est justement une des étapes de gratification. Lorsqu’on danse, aucune partie du corps n’est laissée de côté.
Apprendre en bougeant
Ce qu’il faut retenir, c’est que le cerveau n’est jamais aussi performant que lorsque le corps est en mouvement. Or la danse est le mouvement par excellence puisque le corps entier est impliqué. D’ailleurs, c’est pour le bien-être de leur cerveau que les tout jeunes enfants bougent tout le temps.
L’intensité du mouvement joue un rôle. L’exercice modéré régulier est préférable à l’exercice intensif, occasionnel ou non. Les enchaînements en douceur permettent aux organes de dialoguer entre eux, alors que le fameux «no pain, no gain» stresse le corps et peut entraîner un déséquilibre du système immunitaire.
Le fait de bouger le corps entier permet une régulation alimentaire. Plus les groupes musculaires sont nombreux, plus les informations seront riches et les choix alimentaires variés et équilibrés.
La danse comme prévention
La relation au sol que met en avant la danse, a aussi une bonne influence. La danse prévient l’ostéoporose en faisant ressentir au sujet le poids de son corps. En effet, en pratiquant une activité qui nous soumet aux effets de la gravité, nous fabriquons des os plus solides et empêchons ainsi certaines blessures. De plus, de meilleurs os offrent une meilleure stabilité et une base plus puissante pour nos muscles.
Le bonheur de danser
Vous n’êtes pas encore convaincus de l’importance et des bienfaits de la danse ? Elle a pourtant un autre atout majeur : améliorer l’humeur. On dit souvent que les pensées se transmettent au corps. Par exemple, un dos voûté annonce une déprime. Mais l’inverse fonctionne également. Les mouvements peuvent modifier l’état psychique d’une personne.
La danse, avec sa complexité de gestes, est une championne pour ce qui est d’améliorer le moral et réveiller les sens. Danser aide à se sentir mieux, dans tous les sens du terme. Sentir pour de bon les limites de son corps, ses contours, a un effet bénéfique sur la conscience de soi.
L’autre grand bonheur lié à la danse concerne évidemment le plaisir de la musique. Son rythme nous rappelle notre rythme cardiaque, sa mélodie aère la tête, libère le sentiment. Enfin, lorsqu’on parvient à reproduire une chorégraphie ou des pas compliqués, on libère de la dopamine, l’hormone de la récompense.
Un vecteur relationnel fort
Ce n’est pas fini. La danse est encore un formidable vecteur relationnel. Lorsqu’on danse en couple, le lien est intime, profond, la connexion dépasse le sens pour toucher les sens. Mais la danse collective crée aussi de l’empathie. Les personnes qui effectuent les mêmes mouvements simultanément développent de la sympathie réciproque.
La danse peut être très bénéfique aux relations de bureau. Pour le moment, rares sont les sessions de danse en entreprise, mais pourquoi ne pas développer cette idée à grande échelle ?